Alors que j'étais invité à une fête, je ne savais pas que j'allais vivre une expérience extraordinaire.
Le matin, je me levai de bonne heure pour faire quelques courses car nous étions un samedi et que le dimanche tous les commerçants sont fermés. Après être revenue du supermarché avec mon caddie, je me rendis chez le coifffeur dès l'ouverture du magasin. Ensuite, je passai quelques coups de fil et à midi, je déjeunai sur la terrasse d'un snack avec une amie avec qui j'avais rendez-vous ce jour-là devant cette brasserie. Nous discutions beaucoup. Puis, ce fut l'heure de nous quitter et en se disant au revoir, on se promit de refaire la même chose le mois prochain.
Je me mis à regarder dans mon armoire et essayai de choisir une tenue. Je mis du temps pour la trouver mais j'étais finalement satisfaite de mon choix pour la fête de ce soir.
Enfin, l'heure de la fête appochait à grands pas, je mis trois heures pour me préparer: me prendre une grande douche, me faire des soins du visage et du corps, m'épiler à la cire d'abeille, me maquiller, me parfumer et enfin mettre ma robe. Au préalable, j'avais fait mon ménage avant durant une grande partie de la journée.
Fin prête, je pris la voiture et partis rejoindre mes amis. J'arrivais une demi-heure en retard. Tout le monde avait commençé l'apéritif. La maison de mes amis était immenseavec pleins de tableaux dont un que je remarquai en entrant et qui me fit frissonnait. Tout le monde parlait et cela faisait un grand brouhaha. Les meubles de la maison étaient anciens et au cours du repas, je mangeai et but beaucoup à tel point qu'il m'était impossible de rentrer, de reprendre la voiture. Mon amie me convia à passer la nuit. Ce que je fis.
Quant tous furent partis, je me mis au lit rapidement. J'étais dans une phase de sommeil intermédiaire quand je m'aperçus que je rêvais de ce tableau que j'avais admiré toute la soirée. C'était le portrait de la jeune fille bien peint avec un cadre doré. On aurait dit une arlésienne avec son châle blanc sur la tête et sa robe noire. Mais, c'est surtout son regard expressif qui m'avait frappé. Elle était magnifique cette petite fille. Et justement je rêvais d'elle.
D'un coup, j'entendis comme une voix féminine qui m'appelait: c'était en effet la jeune fille du tableau. J'ouvris les yeux insconsciemment et vis cette fille assise en face de moi. Elle me regardait sans la moindre expression. Je ne parlai pas de peur de réveiller mon amie et d'effrayer la jeune fille. Elle me fit signe de m'approcher d'elle. Je restais immobile comme elle. Soudain, elle s'approcha de moi à quatre pattes et me fit un baiser sur la joue. Le lendemain, je me réveillai. La première chose que je fis fut de regarder le tableau. Elle me souriait et me regardait fixement. Je m'en allais quand j'entendis, sa voix qui ne cessait de m'appeler.