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VIP-Blog de aubonheurdesdames
poussophie@yahoo.fr

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  • Créé le : 12/11/2009 01:27
    Modifié : 15/03/2015 16:43

    Fille (33 ans)
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    mes débuts dans l'art dramatique

    31/07/2010 01:25



                 Tout commença par une pièce comique, ordinaire qui s'appelait "L'Avare" de Molière. Cette pièce de théâtre que j'appris à l'école me plut tellement que je la lisais et relisais de bonheur. A la fin, je la connaissais par coeur sur le bout des doigts sans faire exprès.

                Depuis je me rappelle encore dans la scène avec La Flèche qui se demandait ce qu'on lui avait dérobé et l'avare de répondre et insultant son fils, décrivant la manière dont il était habillé. La fin, tout le monde la connaît, Harpagon court après son trésor qu'il s'est fait volé car il voulait marier; sa fille à Anselme, un noble et vilain prétentieux, son fils à une autre femme et lui à Marianne, la femme que convoitait Valère, son fils.

            J'aime bien "Phèdre" de Racine et "Le Cid" de Corneille car ce sont toutes deux des pièces dramatiques et dramaturgiques. J'aime les comédies et pièces étrangères de Shakespeare "Hamlet", "Roméo et Juliette" ,"Macbeth" et enfin, "Beaucoup de bruit pour rien".

          J'ai toujours adoré l'art dramatique et le cinéma. Je me souviens de la première question que je me posais sur le septième art, c'était: " Comment fait-on pour faire du cinéma?". Je me rappelle très bien. C'était en 1992 à Montpellier. Cette question-là je la posais à ma grande cousine. Elle m'a répondue: "Il faut être pistonné!" J'ai formulé cette question-là en ce jour, car je savais que quelque part en moi je ne parviendrai pas à mon but. Parce que la question ne se posait même pas et que c'était tabou à l'époque, car je connaissais déjà la réponse à la question, que je redoutais tant, que je ne voulais pas entendre, maiss qu'on m'a finalement redite. On ne devient pas une star de cinéma comme cela.

        Ainsi, ma passion pour le cinéma se transforma en passion pour le théâtre car c'est un métier difficile et qu'il faut beaucoup de patience, de talent, d'ambition et être performant, perspicace.

               Alors à treize ans, à la suite d'un caprice, je commençais à prendre des cours d'art dramatique dans une MJC une maison pour tous de mon quartier. J'y allais tout en suivant mes cours collégiales. Nous faisions beaucoup de petits textes au début. Je fis cela jusqu'à mes quinze ans. Nous terminions par des spectacles à chaque fin d'année. J'avais le trac. Une vidéo nous fimait. Puis, au lycée, je continuais dans des petits ateliers artistiques jusqu'à cette merveilleuse année deux mille où je fis un très beau spectacle avec décors et costumes. Nous jouions ce jour-là dans mon ancien lycée. N'empêche que je me suis régalée.

               Mon professeur était admirable. Nous jouions "Brêves de comptoir" de Jean-Marie Gourio. Je fis plusieurs petits rôles. Ce soir-là, je fus si heureuse que j'eus le hoquet et un mini fou-rire sur scène. Rien ne manquait à ce spectacle fabuleux. Chaque détail avait été étudié comme le comptoir avec ses tasses de café, ses sucriers, son horloge, ses cendriers, ses bouteilles, ses verres, ses tables, quelques assiettes et couverts. Quelqu'un avait même fait semblant de fumer. Nous devions jouer des ivrognes dans un café-bar qui devait tenir des propos comiques, burlesques, facétieux. Nous devions faire rire, nous "contorsionnait", exagérés, accentués les gestes de l'ivrogne mou et paresseux, d'un alcoolique qui ne sait plus tellement ce qu'il dit tellement il a bu.

              Puis, nous fîmes deux représentations d'affilée. Quelques années avant, j'obtins une très bonne note au bac de français sur une pièce de Musset" Lorenzaccio"( quinze sur vingt! Merci à tous mes professeurs Cathy Darrietto et à Michel Lebert en passant). En deux mille un, je participais à une audition dans un conservatoire. C'était un vingt et un septembre. L'Amérique était sous les ruines et c'était le jour où une usine avait explosé à Toulouse. D'entrée, je fus prise. C'était ma mère qui m'avait suggérée de rentrer dans cette école prestigieuse. Pendant les vacances d'été, je m'étais renseignée. U mois avant, j'avais appris un texte par coeur. Comble de l'iironie, j'avais tellement aimé le monologue d'une copine dans les Brèves... que ce fut le texte que je choisis pour l'examen! Je fus royalement parfaite dans la scène de la femme battue , qui ne savait pas comment faire pour se débarasser de son mari, qui la frappait, l'insultais et l'humiliais constamment.

                J'avais eu très peur lors de l'examen me répétant mon texte dans la cour et en pensant bien à élever la voix, à bien articuler et à me souvenir de l'enchaînement des phrases du texte. Nous attendions dans la cour notre tour en nous souhaitant bonne chance. Je me souviens qu'une fille avait été recalée car elle avait eu une petite voix alors qu'elle avait appris par coeur "Roméo et Juliette". Une autre avait présentée les "Monologues du vagin"  mais était partie avant les résultats. Ensuite, je restais pe,dant deux ans dans cette école au cours duquel je faisais des rôles secondaires. Décidément, je n'étais reléguée qu'à des seconds rôles car peut-être je n'osais pas aller de l'avant. Si on ne sait pas oser ou qu'on n'ose pas se montrer entreprenant , ambitieux, alors on n'y arrive jamais. Justement il me manquait beaucoup de courage et d'audace. Je n'avais pas assez d'ambition, de goût pour la réussite. Je n'étais pas confiante comme toujours, pas sûre de moi, je n'avais que des paroles incertaines. Je n'avais pas de confiance en moi, suffisament de force d'esprit pour battre les autres, pour dominer et ainsi montrer mes qualités plus que mes défauts, mes capacités intellectuelles et artistiques, ma curiosité, mon intéressement à tout. Je faisais des promesses douteuses qui ne tenaient pas la route et sur le plan scolaire, j'avais tout arrêter. A l'époque, j'avais un gros problème d'orientation, je ne savais pas ce que je devais faire. Aujourd'hui, je sais que j'ai un an d'expérience au travail et  qu'il me faut un diplôme...

           Au conservatoire, nous jouions du contemporain, du Victor Hugo" le dernier jour d'un condamné"  en passant par Ionesco "la leçon" ou "Rhinocéros".

         J'aurais donc fait dix annuités de cours dramatiques peut-être pour rien. On aura tout dit sur mon compte, que cela m'aura extravertie. Mais, c'est faux. Au fond de moi, je serai rester la même j'aurai vécu une belle décennie d'expériences, de péripéties, de découvertes étonnantes et rocambolesques. Je suis tellement fière de moi, que j'en ai la gorge serrée,que je suis émue en écrivant ces dernières lignes qui sont autant pour moi une autobiographie. Quand j'étais sur scène, les rires m'angoissaient et c'était avec courage que je me jetai sur scène pour jouer. A un moment donné je voulais intégrer une troupe mais je perdis tout espoir, patience. J'étais en pleine désillusion. Il me fallait quelques années sabbatiques. Le destin en fit donc autrement et je n'y parvins jamais, la jalousie des uns étant plus forte que celle des autres. Enfin, les ciconstances de la vie m'obligèrent à m'éloigner de ce conservatoire, je me rangeais dans la monotonie de la vie, d'une vie sans histoires, paisible où rien d'exaltant ne se passe où je perdis espoir.

    Les années passèrent et je trouvais un autre exutoire, l'écriture (depuis l'âge de dix sept ans j'écris des nouvelles et un roman) mais je m'enfonçai davantage et un peu plus chaque jour dans l'ennui et dans l'handicap...     





     


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