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celui qui devinait dans les pensées
24/05/2010 19:43
Ayant acheté mes billets, trois semaines à l'avance pour visiter un centre océanographique où on trouvait des aquariums géants avec des poissons plus ou moins grands, de différentes espèces menaçantes ou non.
Ainsi, le jour de la visite, j'étais vêtu d'un bermuda et d'un tee-shirt rouge. "On visitera tous les aquariums" nous annonça le guide, "et après on assistera à un spectacle de dauphins". J'étais subjugué en rentrant dans le centre océanographique.
Dans le premier aquarium, mon préféré, je vis des écrevisses, des gros poissons rouges et des anguilles. Mais, c'est l'écrevisse qui retint le plus mon attention. Elle était d'une taille immensément grande. J'étais fasciné par ses poissons rouges, ses hippocampes, ses crabes, ses oursins et ses étoiles de mer, que soudain je perdis le sens de l'orientation et me mit à la place de ces poissons. Je voulais savoir à quoi ils pensaient, s'ils étaient heureux, comment ils vivaient, qu'elles seraient les pensées. Et je les entendis penser, parler. Ils se posaient des questions sur moi et se moquaient des visiteurs. Ils se racontaient:
-"Qui est-ce ce gros que jevois?! Il a l'air comique avec ses oreilles en avant celui-ci!
-" Par contre les gars je vais vous poser une question gênante: on dirait que quelqu'un nous espionne. Et ce serait ce monsieur qui nous regarde fixement à deux centimètres de la vitre, la bouche ouverte et la salive qui lui coule le long du menton" (me désignant des yeux un brin agité et contrarié).
-"En plus, t'as raison. Cet homme a l'air vraiment bizarre. Il est tout seul la bouche ouverte. Où sont les autres visiteurs?
-"Parti voir la danse des dauphins"
-"Il semblerait qu'il devine nos pensées et qu'il sait tout de notre passé et de notre avenir"
-"Bon taisez-vous!"
-Mais va-t-il arrêter?! Maudit personnage!Va-t-il s'en aller? Cela devient pénible à la fin!"
Les poissons tournaient sans arrêt dans l'aquarium, l'air énervé et fatigué. Quant aux visiteurs, je ne les entendais plus.
D'un coup, je sentis la pression d'une main sur mon épaule gauche. Je me retournai et vis le gardien qui me parlai:
-"Monsieur, c'est l'heure de partir. Je suis dans l'obligation de fermer le centre... Monsieur, vous m'entendez?". Il me fallut quelques moments pour réagir et retrouver mes esprits. Je sortis du centre océanographique tout en songeant à l'étrange expérience qui venait de m'arriver.
Commentaire de aubonheurdesdames (01/06/2010 20:43) :
je m'excuse sincèrement mais que veut dire la phrase de mise en garde
que j'ai reçu sur ce site" attention vous ne devez pas vous citer vous
même" il semblerait qu'il y ait un malentendu non seulement je ne
mentionne aucuns coordonnés personnels mais en plus quand je dis je dans
mes nouvelles ce n'est pas pour me citer ni citer quelqu'un
d'autre mais pour me mettre dans la peau du narrateur et donner une
touche substile à mes nouvelles je vais toutefois contacter les personnes
concernées pour mettre les choses bien au clair et pour qu'il n'y
ait pas de malentendu ni d'ambiguité L'AUTEUR DU BLOG.
poussophie@yahoo.fr |
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Le tableau mystérieux
24/05/2010 18:16
Alors que j'étais invité à une fête, je ne savais pas que j'allais vivre une expérience extraordinaire.
Le matin, je me levai de bonne heure pour faire quelques courses car nous étions un samedi et que le dimanche tous les commerçants sont fermés. Après être revenue du supermarché avec mon caddie, je me rendis chez le coifffeur dès l'ouverture du magasin. Ensuite, je passai quelques coups de fil et à midi, je déjeunai sur la terrasse d'un snack avec une amie avec qui j'avais rendez-vous ce jour-là devant cette brasserie. Nous discutions beaucoup. Puis, ce fut l'heure de nous quitter et en se disant au revoir, on se promit de refaire la même chose le mois prochain.
Je me mis à regarder dans mon armoire et essayai de choisir une tenue. Je mis du temps pour la trouver mais j'étais finalement satisfaite de mon choix pour la fête de ce soir.
Enfin, l'heure de la fête appochait à grands pas, je mis trois heures pour me préparer: me prendre une grande douche, me faire des soins du visage et du corps, m'épiler à la cire d'abeille, me maquiller, me parfumer et enfin mettre ma robe. Au préalable, j'avais fait mon ménage avant durant une grande partie de la journée.
Fin prête, je pris la voiture et partis rejoindre mes amis. J'arrivais une demi-heure en retard. Tout le monde avait commençé l'apéritif. La maison de mes amis était immenseavec pleins de tableaux dont un que je remarquai en entrant et qui me fit frissonnait. Tout le monde parlait et cela faisait un grand brouhaha. Les meubles de la maison étaient anciens et au cours du repas, je mangeai et but beaucoup à tel point qu'il m'était impossible de rentrer, de reprendre la voiture. Mon amie me convia à passer la nuit. Ce que je fis.
Quant tous furent partis, je me mis au lit rapidement. J'étais dans une phase de sommeil intermédiaire quand je m'aperçus que je rêvais de ce tableau que j'avais admiré toute la soirée. C'était le portrait de la jeune fille bien peint avec un cadre doré. On aurait dit une arlésienne avec son châle blanc sur la tête et sa robe noire. Mais, c'est surtout son regard expressif qui m'avait frappé. Elle était magnifique cette petite fille. Et justement je rêvais d'elle.
D'un coup, j'entendis comme une voix féminine qui m'appelait: c'était en effet la jeune fille du tableau. J'ouvris les yeux insconsciemment et vis cette fille assise en face de moi. Elle me regardait sans la moindre expression. Je ne parlai pas de peur de réveiller mon amie et d'effrayer la jeune fille. Elle me fit signe de m'approcher d'elle. Je restais immobile comme elle. Soudain, elle s'approcha de moi à quatre pattes et me fit un baiser sur la joue. Le lendemain, je me réveillai. La première chose que je fis fut de regarder le tableau. Elle me souriait et me regardait fixement. Je m'en allais quand j'entendis, sa voix qui ne cessait de m'appeler.
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Ma vie en quelques phrases
07/03/2010 17:58
bonjour à tous! C'est mon premier article aujourd'hui. Je vais vous raconter une partie de ma vie personnelle:
"Je pensais à ce passé qui m'appartenait et qui aujourd'hui ne m'appartient plus. Je me souviens des années Joe le taxi ou Tandem avec Vanessa Paradis, de mes longues vacances à la plage des Lecques à Saint-Cyr-sur-mer, des années difficiles au lycée, de mon premier amour et toujours mon fidèle ami depuis treize ans, Patrice. Je me rappelle de mes nombreux voyages en Corse, des ballades en bateau au bord de la mer, des journées chaudes dans des hôtels de luxe avec piscine et des restos chics, de mes dix ans de théâtre,des déjeuners à la cafétéria le dimanche. C'était surtout la belle et bonne époque des années 80/90. Qu'est-ce que j'ai pu être heureuse! Aujourd'hui, je repasse ses couleurs chaudes, ce goût si sucré de mon enfance, ces sensations de joie de vivre si intenses, cette odeur de lys ou de fleur blanche si exquise dans ma tête tellement que je regrette et que j'ai envie de pleurer.
En regardant mon passé, c'est comme si je me caressais le visage, comme si je me faisais du bien alors qu'en fait c'est du mal que je me fais car aujourd'hui je ne suis plus tout à fait la même. Le mal m'a frappé. Je suis tombée en dépression à l'âge de 17 ans. Depuis plus rien n'est comme avant. Je ne savais pas à l'époque tout le mal que j'allais subir, le sort qui s'acharnerait sur moi et durant toute ma vie et encore que le présent puisse me consoler car à l'heure où je vous parle, j'ai encore tout mon esprit et ma santé. Mais que seront ces prochaines années où un jour je souffrirai d'une grave maladie mortelle ou physique? Je me souviendrais de ces années où j'étais en bonne santé et vivanteet que je n'aurai pas assez profité. Je ne sais pas ce que me réserve mon avenir. Mais tout ce que je sais, c'est que je me rappellerai de mes paroles dites en l'air et ce jour-là quand j'y tomberai dessus par hasard ou que quelqu'un l'aura lu à ma place, alors je pleurerai de chagrin, de désespoir, de colère et de frustration. Parce que sans la santé on n'est rien. Mieux vaut avoir un handicap mental que d'être enkylosé, enchaîné sur une chaise roulante tout en souffrant. Je ne me plains pas, c'est ça le problème comme tout le monde. Je suis un être humain qui souffre d'être envier, qu'on jalouse. Je suis l'objet de cibles de moqueries, qui me pourissent la vie parce qu'étant malade déjà, je suis née pour souffrir. Je souffre de paranoia qui me moisit mon existence, qui m'empêche d'avancer mais arrêtons ce carnage et revenons à la réalité, il ne faut pas en faire tout un plat,un drame; la vie est comme ça, dure pour tout le monde. Il faut savoir être courageux et pouvoir affronter la mort et se laisser dépérir avec espérance pour mieux renouveller les générations futures.
Car peut-être y aura-t-il une fille dans le futur qui me ressemblera?
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