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VIP-Blog de aubonheurdesdames
poussophie@yahoo.fr

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  • Créé le : 12/11/2009 01:27
    Modifié : 15/03/2015 16:43

    Fille (33 ans)
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    la tempête financière du siècle

    19/08/2011 15:23

    la tempête financière du siècle


    Des français se promenaient dans la rue comme si de rien n'était. Mais, en fait, il y avait bien une faille en France comme la faille de San Andreas aux Etats-Unis. C'était la crise financière mondiale. Les gens n'achetaient plus rien, les banquiers devenaient de plus en plus avares, pressants. Ils ne faisaient plus de crédits, et les commerçants aussi. Ces derniers faisaient tout pour vendre, pour gagner des sous en augmentant les prix, en trompant les clients. Le chômage ne faisait qu'accroître ou diminuer mais ne se stabilisait plus comme autrefois. Le phénomène de la crise financière, inquiétait le monde entier, plongé dans la déconfiture. Les hommes politiques semblaient confus, brouillés. Il essayait de dédramatiser la situation de la crise d'aujourd'hui en France.N"empêche que les français avaient bien peur. Tout avait commençé cela par une psychose. Les politiciens se montrant "trop gourmands" en lois rigoureuses et sévères, la crise était bien là. Les gens étaient très angoissés, fiévreux, avaient mal à la tête et souffraient de maux divers du siècle comme des maladies psychotiques chroniques. Les gens dormaient mal et d'autres souffraient d'insomnies sévères. Tout cela paraissait inquiétant et angoissant comme si la France avait été pris d'une "grosse grippe alimentaire du poulet". La crise devint européenne et touchait même la Martinique et les autres pays d'outre-mer les R.O.M. On craignait le krach comme cemui de 1929. Les grosses banques européennes et Wall Street étaient dans un tel état qu'on ne préférait pas penser au malheur. Tout avait commençé par une baisse énorme du chômage, une amélioration nette de l'économie. Les gens s'affolaient, paniquaient de telle manière qu'ils étaient devenus de plus en plus paranoïâques. Les banquiers et le monde entier ne dormaient plus tranquillement. Cependant, des fois, la France semblait un peu respirer. Les gens prenaient beaucoup d'anti-dépresseurs. Londres, Bruxelles, Rome, Madrid, Berlin, Francfort et également la Hongrie, le Danemark, la Suède étaient touchés par la crise. La monnaie européenne avait et allait très mal. Les médias parlaient de la crise en question et rassuraient les gens en leur disant que dès demain tout le monde trouverait dans sa botte de Noël un petit cadeau en guise de consolation. La crise financière durait depuis longtemps déjà. Les médias mettaient la pression.L a France et l'Europe allaient tous deux très mal. Les marchés boursiers avaient peur d'exploser, d'éclater ou carrément de bugger par certains moments. A la veille du nouveau président américain, les Etats-Unis semblaient malades, atrocement frappés par la crise monétaire et la dette publique. Puis, un jour, comme tous les autres jours, lapsychose se faufila sournoisement et devint paranoïde. La monnaie européene ainsi que le dollar se déprécièrent et on parla d'inflation. La monnaie ne valut d'un coup plus rien car le monde était en crise. Les gens, paniqués, s'arrachaient presque leur propre argent dans les banques, aux distributeurs et à ceux des autres. Ils vidaient leur compte de peur que leur banque fasse faillite et de perdre leur argent. Ainsi, un matin, ce fut l'anarchie, plus personne ne se respectait et la tempête balaya tout sur son passage.Les banques cédèrent et de nombreuses furent en difficulté et s'embrasèrent; puis, explosèrent et s'éteignèrent à jamais tel un volcan en éruption. C'était le chaos total. Tout le monde était dans la rue, manifestait, se battait, pillait, volait, brûlait des immeubles. Ce fut la Révolution financière et l'apocalypse arriva pour conclure. Pendant que les gens s'agitaient dans la rue, "le vent est du Labrador" souffla sur New York et balaya les rues de Wall Street tout doucement. Il souffla de plus en plus fort. Il se mit à pleuvioter, les nuages gris et noirs arrivant à grand renfort. Les gens malades se mettaient à pleurer de chagrin. Nous étions en Septembre et il pleuvait de plus en plus fort et des grêlons tombaient. Tout le monde s'abritaient ou rentraient à la maison.On l'appellera plus tard "la tempête du Labrador". Le vent fit un château de cartes de la plupart des immeubles en construction et n'en laissa pas une miette de Wall Street, de ses banques et de son argent. Enfin, la dernière image des médias avant le Krach boursier survienne fut que tous les écrans de télévision s'éteignèrent, et que les vitres des immeubles des banques éclatèrent et explosèrent et l'argent partit à toute volée par le vent qui était sans limite comme on n'a jamais connu depuis plusieurs siècles. Les gens paniqués coururent après leur argent. D'autres, s'agressèrent physiquement, s'entretuaientpour récupérer leurs biens et soudain tout s'arrêta. Le lendemain, le monde entier se réveilla avec un mal de tête épouvantable comme après une beuverie ou une soirée trop arrosée, comme les gens ivres avaient avalaient un bouchon de liège. Le lendemain, tout redevint stable, nitrop ni pas assez, les gens ne s'étaient pas rendus compte de la tempête. On sortait enfin d'une grave crise dépréciative et dépressive.



     


     

    la vie d'Alexandrovitch

    20/08/2010 01:08

    la vie d'Alexandrovitch


    Un enfant traînait dans les rues, errait, volait de la nourriture dans les magasins. C'était dans les années 60. Tout le monde dans la grande ville russe  de Pétrograd connaissait ce garçonnet. Il essayait de survivre en volant car il n'avait pas le sou. Puis, un jour, il fut repéré par un groupe de musiciens dans la rue. C'était des tziganes de Mongolie, des gitans.

    Il s'intégra dans leur troupe et faisait le pitre dans la rue. Il s'appelait Alexandrovitch Pétrovnav et était russe, né de parents pauvres qu'ils l'avaient abandonnés à la naissance. Il avait beaucoup de talent  et un don ce garçonnet: faire rire et était très manuel mais il ne le savait pas encore. N'empêche qu'il pouvait gagner quatre sous avec ses gitans en faisant le clown  dans la rue. Il se maquillait lui-même dans la caravane des gitans où il vivait et y dormait. Un jour, il se maquillait en chat et devait miauler, un coup aboyer comme un chien , un coup le cochon, une autre fois le mouton, la chêvre, tous les animaux de la ferme.

    Mais, les gitans lui  prenait tout son argent et il était toujours aussi pauvre qu'avant. Alexandrovitch faisait la manche et les gitans le savaient, loin de la ville, dans un village voisin et lui reprenaient son argent, lui ne comprenait pas. Il savait que c'était des tziganes mais de Russie et non de Mongolie. Il ne savait donc pas que c'était de vrais gitans.

    Il fallut  que cela soit une jeune fille tzigane gitane qui lui expliqua seulement. . Au début, ils étaient devenus amis, puis, loin des caravanes dans un bunker, ils flirtaient ensemble. Elle soulevait sa jupe et lui montrait ses atouts féminins, il lui caressait les seins jusqu'au jour où le père de la jeune fille le sut et l'annonca au chef redoutable des Gitans qui menaçèrent le petit Alexandrovitch et le renvoyèrent sur le pavé où il y dormait désormais.

    Un jour proche, un homme de cirque de Russie vint à lui et lui annonca qu'il cherchait un pitre comme lui pour son cirque à Pétrograd en échange d'un peu d'argent et d'un toit. Le gamin était si doué qu'il monta en grade. Il devint cavalier de cirque et dresseur de tigres alors qu'au début, c'était un simple clown ou cracheur de feu voire même un mendiant.

    Il n'était jamais allé à l'école et parlait d'une langue anciennement russe, était analphabète ne sachant ni lire ni écrire ni compter. Mais, il était très manuel.

    Alexandrovitch rencontrait de grandes personnes plus ou moins riches et un jour, il fit  à nouveau une heureuse rencontre: un homme était fasciné par ses traits comiques, son sourire facétieux, son visage coquin, son image de vaurien et de voyou et ses prouesses dans le domaine du cirque. Il était précepteur et voulait l'héberger dans sa famille sous son toit à ses dépens sans qu'il paye aucun sou. Tout était à la charge du précepteur et il l'éduquerait.

    Alexandrovitch accepta la chance de sa vie après que le précepteur ait vainement insisté.

    Il ne voulait que peindre, dessiner, faire des choses techniques et artisanales originales simples au départ puis compliquées par la suite. Sans le dire, il voulait être un artiste peintre à part entière. Il finit par dire tout ce qui étaiten lui, ému, en pleurs, en souffrance devant son précepteur et ses feuilles de calcul.

    Le précepteur accepta le challenge et le considéra comme sonpropre fils. Entre temps,les années avaient passé et nous étions en 1990  et Pétrograd était devenu Saint-Pétersbourg. ;

    Il lui apprit la calligraphie chinoise, l'origami (l'art du pliage japonais) et tous les arts et métiers techniques comme la menuiserie, l'ébénisterie, le ramonage pour les cheminées l'hiver( poncer, scier, couper du bois , faire des porte-stylos en allumettes l'avait bien plu, il en avait conservé dans sa chambre plusieurs d'entre eux de coloris différents). Il savait aussi rempailler des chaises et faire des fauteuils. Il connaissait le métier de cordonnier  autant pour raboter des chaussures et faire une copie de clés. Il savait  recoller des fenêtres en bois. Alexandrovitch était artisan et artiste peintre.

    Il avait sa chambre encombrée de tableaux qu'il avait peints en gris et noir et un peu de blanc. Il aimait le gris car entre le blanc et le noir il y avait le gris. Du coup, son précepteur lui loua une chambre de bonne et le fit travailler dans une entreprise de menuiserie pour avoir un travail, un vrai métier.

    Il passait comme marchand ambulant dans toute la ville  pour le ramonage durant le mois de novembre. Son père lui avait fait faire un stage  de ramonage et il ramonait les cheminées des maisons. Ildonnait les devis et les factures car mine de rien il avait acquis des connaissances en Mathématiques ( comme résoudre un problème simple), il savait maintenant comptait sa monnaie et parlait correctement le Russe. Il paraissait plus confiant.

    Et  le reste de son temps libre, il peignait de grands tableaux envahissants tout gris, blanc, noir. Il était devenu doué maintenant. Et le précepteur l'avait un peu "relâché la ceinture"! Ilvendait ses tableaux et savait se vendre comme le lui avait enseigné son précepteur. Il s'était fait des amis artistes russes, allant à des vernissages, avait un appartement à lui grâce aux sous de son précepteur qui croyait vraiment à cet homme qui l'avait vu grandir enfant et qu'il l'avait adopté. Il l'avait recueilli car il était marié  à une femme stérible et lui aussi comble de la malchance. Alexandrovitch gagnait bien sa vie. Un jour,il fit même une exposition dans une galerie de tous ses tableaux. Ce fut un succès et il put s'acheter un local qu'il arrangea selon ses goûts dans Saint6Pétersbourg. Il était donc directeur d'une galerie d'art et faisait commerce de ses tableaux avec ses confrères. Il marchandait des prix. Il avait passé des annonces, des publicités dans les journaux et était même passé à la télévision plusieurs fois. Il avait son propre site internet.

    Et le petit garçonnet des gitans était oublié. Mais, son gros défaut, c'est qu'il fumait beaucoup et surtout des cigarettes brunes sans filtres. A cinquante ans, il toussait, crachait du sang noir, montait les escaliers avec difficultés. Jusqu'au jour où il eut une grosse boule dans la gorge qui grossissait chaque jour à tel point qu'il se fit hospitalisé. C'était une tumeur à la gorge. Il lui restait moins d'un an à vivre d'après les médecins. Il était en phase terminale. Le temps passa vite et lentement cette année-là, il voyageait beaucoup aux U.S.A. ,au Canada, dans le reste de l'Europe, en Australie, enPolynésie française, en Chine,au Japon, à l'Himalaya. Seuls les pays pauvres ne l'intéressait pas. Puis, un jour, il fut pris d'une attaque cardiaque et mourut à Paris sans enfant et sans épouse.

     





     


     

    mes débuts dans l'art dramatique

    31/07/2010 01:25



                 Tout commença par une pièce comique, ordinaire qui s'appelait "L'Avare" de Molière. Cette pièce de théâtre que j'appris à l'école me plut tellement que je la lisais et relisais de bonheur. A la fin, je la connaissais par coeur sur le bout des doigts sans faire exprès.

                Depuis je me rappelle encore dans la scène avec La Flèche qui se demandait ce qu'on lui avait dérobé et l'avare de répondre et insultant son fils, décrivant la manière dont il était habillé. La fin, tout le monde la connaît, Harpagon court après son trésor qu'il s'est fait volé car il voulait marier; sa fille à Anselme, un noble et vilain prétentieux, son fils à une autre femme et lui à Marianne, la femme que convoitait Valère, son fils.

            J'aime bien "Phèdre" de Racine et "Le Cid" de Corneille car ce sont toutes deux des pièces dramatiques et dramaturgiques. J'aime les comédies et pièces étrangères de Shakespeare "Hamlet", "Roméo et Juliette" ,"Macbeth" et enfin, "Beaucoup de bruit pour rien".

          J'ai toujours adoré l'art dramatique et le cinéma. Je me souviens de la première question que je me posais sur le septième art, c'était: " Comment fait-on pour faire du cinéma?". Je me rappelle très bien. C'était en 1992 à Montpellier. Cette question-là je la posais à ma grande cousine. Elle m'a répondue: "Il faut être pistonné!" J'ai formulé cette question-là en ce jour, car je savais que quelque part en moi je ne parviendrai pas à mon but. Parce que la question ne se posait même pas et que c'était tabou à l'époque, car je connaissais déjà la réponse à la question, que je redoutais tant, que je ne voulais pas entendre, maiss qu'on m'a finalement redite. On ne devient pas une star de cinéma comme cela.

        Ainsi, ma passion pour le cinéma se transforma en passion pour le théâtre car c'est un métier difficile et qu'il faut beaucoup de patience, de talent, d'ambition et être performant, perspicace.

               Alors à treize ans, à la suite d'un caprice, je commençais à prendre des cours d'art dramatique dans une MJC une maison pour tous de mon quartier. J'y allais tout en suivant mes cours collégiales. Nous faisions beaucoup de petits textes au début. Je fis cela jusqu'à mes quinze ans. Nous terminions par des spectacles à chaque fin d'année. J'avais le trac. Une vidéo nous fimait. Puis, au lycée, je continuais dans des petits ateliers artistiques jusqu'à cette merveilleuse année deux mille où je fis un très beau spectacle avec décors et costumes. Nous jouions ce jour-là dans mon ancien lycée. N'empêche que je me suis régalée.

               Mon professeur était admirable. Nous jouions "Brêves de comptoir" de Jean-Marie Gourio. Je fis plusieurs petits rôles. Ce soir-là, je fus si heureuse que j'eus le hoquet et un mini fou-rire sur scène. Rien ne manquait à ce spectacle fabuleux. Chaque détail avait été étudié comme le comptoir avec ses tasses de café, ses sucriers, son horloge, ses cendriers, ses bouteilles, ses verres, ses tables, quelques assiettes et couverts. Quelqu'un avait même fait semblant de fumer. Nous devions jouer des ivrognes dans un café-bar qui devait tenir des propos comiques, burlesques, facétieux. Nous devions faire rire, nous "contorsionnait", exagérés, accentués les gestes de l'ivrogne mou et paresseux, d'un alcoolique qui ne sait plus tellement ce qu'il dit tellement il a bu.

              Puis, nous fîmes deux représentations d'affilée. Quelques années avant, j'obtins une très bonne note au bac de français sur une pièce de Musset" Lorenzaccio"( quinze sur vingt! Merci à tous mes professeurs Cathy Darrietto et à Michel Lebert en passant). En deux mille un, je participais à une audition dans un conservatoire. C'était un vingt et un septembre. L'Amérique était sous les ruines et c'était le jour où une usine avait explosé à Toulouse. D'entrée, je fus prise. C'était ma mère qui m'avait suggérée de rentrer dans cette école prestigieuse. Pendant les vacances d'été, je m'étais renseignée. U mois avant, j'avais appris un texte par coeur. Comble de l'iironie, j'avais tellement aimé le monologue d'une copine dans les Brèves... que ce fut le texte que je choisis pour l'examen! Je fus royalement parfaite dans la scène de la femme battue , qui ne savait pas comment faire pour se débarasser de son mari, qui la frappait, l'insultais et l'humiliais constamment.

                J'avais eu très peur lors de l'examen me répétant mon texte dans la cour et en pensant bien à élever la voix, à bien articuler et à me souvenir de l'enchaînement des phrases du texte. Nous attendions dans la cour notre tour en nous souhaitant bonne chance. Je me souviens qu'une fille avait été recalée car elle avait eu une petite voix alors qu'elle avait appris par coeur "Roméo et Juliette". Une autre avait présentée les "Monologues du vagin"  mais était partie avant les résultats. Ensuite, je restais pe,dant deux ans dans cette école au cours duquel je faisais des rôles secondaires. Décidément, je n'étais reléguée qu'à des seconds rôles car peut-être je n'osais pas aller de l'avant. Si on ne sait pas oser ou qu'on n'ose pas se montrer entreprenant , ambitieux, alors on n'y arrive jamais. Justement il me manquait beaucoup de courage et d'audace. Je n'avais pas assez d'ambition, de goût pour la réussite. Je n'étais pas confiante comme toujours, pas sûre de moi, je n'avais que des paroles incertaines. Je n'avais pas de confiance en moi, suffisament de force d'esprit pour battre les autres, pour dominer et ainsi montrer mes qualités plus que mes défauts, mes capacités intellectuelles et artistiques, ma curiosité, mon intéressement à tout. Je faisais des promesses douteuses qui ne tenaient pas la route et sur le plan scolaire, j'avais tout arrêter. A l'époque, j'avais un gros problème d'orientation, je ne savais pas ce que je devais faire. Aujourd'hui, je sais que j'ai un an d'expérience au travail et  qu'il me faut un diplôme...

           Au conservatoire, nous jouions du contemporain, du Victor Hugo" le dernier jour d'un condamné"  en passant par Ionesco "la leçon" ou "Rhinocéros".

         J'aurais donc fait dix annuités de cours dramatiques peut-être pour rien. On aura tout dit sur mon compte, que cela m'aura extravertie. Mais, c'est faux. Au fond de moi, je serai rester la même j'aurai vécu une belle décennie d'expériences, de péripéties, de découvertes étonnantes et rocambolesques. Je suis tellement fière de moi, que j'en ai la gorge serrée,que je suis émue en écrivant ces dernières lignes qui sont autant pour moi une autobiographie. Quand j'étais sur scène, les rires m'angoissaient et c'était avec courage que je me jetai sur scène pour jouer. A un moment donné je voulais intégrer une troupe mais je perdis tout espoir, patience. J'étais en pleine désillusion. Il me fallait quelques années sabbatiques. Le destin en fit donc autrement et je n'y parvins jamais, la jalousie des uns étant plus forte que celle des autres. Enfin, les ciconstances de la vie m'obligèrent à m'éloigner de ce conservatoire, je me rangeais dans la monotonie de la vie, d'une vie sans histoires, paisible où rien d'exaltant ne se passe où je perdis espoir.

    Les années passèrent et je trouvais un autre exutoire, l'écriture (depuis l'âge de dix sept ans j'écris des nouvelles et un roman) mais je m'enfonçai davantage et un peu plus chaque jour dans l'ennui et dans l'handicap...     





     


     

    je voyais de ma chambre...

    03/07/2010 12:11

    je voyais de ma chambre...


                                                   Je voyais de ma chambre...:

                               Je voyais de ma chambre des avions qui volaient dans le ciel vers des horizons lointains.

                        Je voyais de ma chambre des maisons, enface des vieilles tours de H.L.M., au loin des anciennes.

                       Je voyais de ma chambre le ciel avec des nuages blancs un peu menacants à la fois doux et paisibles.

                      Je voyais de ma chambre une grue ancienne qui ne bougeait pas, qui n'évoluait pas.

                     Je voyais une vingtaine de cheminées noircies et sales.

                     Je voyais des antennes de télévision, des lumières qui scintillaient au loin. C'était sûrement une fête foraine.

                    Je voyais de ma chambre les collines de l'Estaque, un quartier de Marseille. 

                   Je voyais de ma chambre des arbres avec des oiseaux, des étourneaux qui dormaient en attendant le lendemain matin. 

                  Je voyais de ma chambre des toits en tuils rouges avec des fenêtres sur les toits et des maisons avec des mansardes qui étaient entre baillées.

                 Je voyais de ma chambre des murs sales, des belvédères allumées, des fils électriques, des garages et des volets fermés avec des panneaux "interdit de stationner" devant des portes closes, les numéros des rues, des immeubles, des maisons. 

                Je voyais les trottoirs de la rue d'en face, des voitures se garant avec des phares allumés.

               Je voyais un landau, une poussette avec un enfant et un couple.

               Je voyais des étincelles, des flammes sous un belvédère, des balcons, ds poteaux électriques, des conteneurs à poubelles, de la peinture récente sur l'asphalte où il était marqué "payant", des plaques d'égouts sur les trottoirs.

              Je voyais de ma chambre la cour extérieure de mon immeuble, la façade avant avec du gravier, un portillon, des escaliers et la rampe qui menait jusqu'à l'immeuble.

             Je voyais de ma chambre des buissons, d'immenses balcons, un linge étendu sur une corde, une sorte de vase insolite collé sur un mur, une vitre fermée blanche, des arbres sans feuilles car c'était l'hiver.

            Je voyais de ma chambre un chat mais ce n'était qu'une illusion. 

          Je voyais de ma chambre une vieille maison, qui semblait hantée tellement elle paraissait délabrée, abandonnée; des duplex modestes, une maison avec un toit en ferraille, une femme qui toussait et qui fumait sur la terrasse. 

           Je voyais un grand jardin avec me semblait-il un potager. 

           Je voyais les collines de Marignane et de Vitrolles sûrement. 

         Je voyais un navire qui passait vite au loin.

         Je voyais enfin de ma chambre la mer avec le Vieux-Port de Marseille ainsi que le port autonome de Marseille et je distingué à peine le quai de rive neuve sur le Vieux-Port tout éclairé la nuit.

        Car c'était la nuit, une nuit d'automne à Marseille vu de mon appartement à Endoume, le quartier célèbre de Zidane, des pécheurs et des voleurs, junkies et drogués des années 80.              

                         





     


     

    mon premier voyage en montgolfière

    03/07/2010 08:37

    mon premier voyage en montgolfière


                                       mon premier voyage en montgolfière:

                 C 'étaient les vacances estivales. Je m'apprêtais à partir dans l'Isère pour faire du parapente et d'autres activités aériennes.

                   La veille de mon départ, je me trouvais dans un tel état d'excitation qu'il m'était impossible de dormir tellement je bougeais dans mon lit. Le lendemain, le soleil apparut, le réveil sonna et je me levais d'un bond hors du lit décidé à passer de belles vacances à la montagne.

                    J'arrivais sur place après plusieurs heures de route en voiture. J'étais fasciné par le paysage vert, ses montagnes et ses volcans. On m'accueilla gentillement. Je m'étais loué un petit studio avec vue sur  les montagnes. Le premier jour, je vaquais à mes occupations, rangeais le studio et installais mes affaires de toilettes dans la salle de bains ainsi que mes vêtements dans la commode et le placard. Je devais y rester six nuits et sept jours. La première nuit se passa bien. Je rêvais dans mes draps frais que je volais comme un oiseau. Le lendemain, d'un pas ferme, déterminé, je me levais du lit pour commencer à faire du parapente.

                 J'en avais déjà fait depuis longtemps mais je ne me souvenais plus quelles sensations l'on pouvait éprouver. J'avais la crainte de me manquer, de ne pas y arriver. Les cours commençèrent tôt le matin et l'après-midi je mangeais des crêpes huilées et bien grasses au rhum et je faisais la sieste. Mais, petit à petit, je repris vite confiance en moi et décida de franchir l'obstacle. J'avais demandé à mon moniteur de me suivre au cas où il m'arriverait quelque chose.

                   Ainsi on m'attacha au parapente avec toutes sortes de cordes. Je courai, m'envolai et me laissai aller dans les airs. Je me régalais sur le parapente. Au cours de la semaine et compte tenu de mes progrès( j'étais devenu si fort)  que les moniteurs en étaient surpris. Je parapetais si bien et avec une telle vitesse,une aisance remarquable, une agilitéet une habilité rare que mon moniteur en parla à un de ses amis que je souhaitai faire de la montgolfière. Il faut dire que j'avais étonnament insisté pour en faire.

                Vu mes aptitudes physiques et mon moral d'acier, je fus pris pour le prochain groupe qui monterait à bord de la montgolfière atlantis et qui partirait en Europe. J'avais toujours été fasciné, ce qui me faisait rêvé en elle c'était comme si le vent poussait le ballon et m'emmenerait peut-être en Suisse et en italie. Je voulai avoir ma propre montgolfière et voyageait dans les airs pour visiter toutes sortes de pays comme l'Angleterre, l'Allemagne; voire même faire un tour du monde, tellement j'aimais l'aventure, les pays, les voyages, la nature...

           Le jour J, onm'apprit les derniers détails, ce que je devais faire en cas de danger et tout ce dont j'avais besoin pour ma survie. Enfin, j'effectuais mon premier baptème de l'air avec un moniteur. J'avais peur au début mais dès que la montgolfière prit son envol je fus saisi de fourmillements aux pieds, ma tête s'oxygéna tandis que je volais dans les airs. Je sentais mon corps qui flottait, ma tête bercée par le vent. J'avais une sensation de fraîcheur extrême . Je me sentais aussi bien dans ma tête que dans mon corps. Nous visitâmes Genève, Paris, Lyon, Strasbourg, toute la suisse, l'Allemagne. Que le lac d'Annecy était beau et grand vu dans haut! Nous passâmes à Strasbourg où je pus voir des maisons en ruine au loin. La Suisse était aussi belle que je voyais des vaches. Je vis les remparts, la cité de Lyon car nous ne faisions que passer. Mais, en Allemagne, j'avais beaucoup souffert du froid. Le plus magnifique fut Paris quand nous survolâmes la Tour Eiffel et que j'immortalisais à jamais avec mon appareil photo.

    Puis, ce fut le retour, j'avais des souvenirs pleins les yeux. Et je pus repartir chez moi enfin avec la conscience tranquille tel un devoir de vacances. J'avais accompli mon rêve, d'avoir vécu comme disait ma grand-mère.  

     





     


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